Il arrive qu'on s'installe devant la télé avec un gros paquet de Chamallows. Et qu'emporté par une bonne finale de Starac ou un Mirelille Dumas bien gratiné, on enfourne les boules de guimauve une à une selon un rythme quasi parfait, et qu'on mâche bovidément ces machins, et qu'aidé par un cerveau reptilien en bon état, on termine le paquet juste en même temps que le générique de fin/faim.
Eh bien, Punch Drunk Love c'est ça. Pas ça l'émission captivante ; ça, les marshmallows sans goût, sans consistance, seulement faits pour occuper les maxillaires.
Aucune comparaison possible avec le baroque foisonnant de Magnolia.
Juste une histoire sans queue ni tête servie par de bien trop bons acteurs pour si peu.
Du Scope bien inutile aussi puisque la virtuosité d'Anderson tourne en rond autour du bac à sable.