- Monsieur Schmidt (About Schmidt) -
Réalisation : Alexander Payne

Distribution : Jack Nicholson (Warren Schmidt) - Katty Bates (Roberta Hertzel) -
Dermot Mulroney (Randall Hertzel) - Hope Davis (Jeannie Schmidt)



Warren Scmidt prend sa retraite à 66 ans. A-t-il vraiment eu le choix ou a t-il été poussé dehors par un de ces jeunes cons ? Sans doute la deuxième hypothèse.
Il se retrouve donc 24h/24 avc sa femme, du même age que lui, aussi éteinte que lui, aussi peu sexy que lui.

Les longues heures passées devant la télé l'amènent à voir un spot pour une association qui recrute des parrains d'enfants. Il envoie donc 22 dollars et une lettre à son filleul tanzanien Ndugu. Cette première lettre dit vraiment qui est Schmidt, ses frutrations, ses ratages, ses rancoeurs.
Et notamment sa colère contre Randall Hertzel, le vendeur de water beds que sa fille va épouser.
Les lettres suivantes diront les mensonges que Warren s'est raconté toute sa vie ("je suis indispensable"...)

Et voilà que Madame Schmidt meurt subitement. Warren se retrouve donc seul, désoeuvré, sans aucun projet.
Il décide d'aller voir sa fille au volant de l'énorme mobil-home qu'ils avaient acheté au moment de son départ en retraite.
Mais sa fille n'ayant aucune envie de l'avoir dans les pattes, Schmidt fait un périple pour remonter le cours de sa vie, pour finir par atterir -comme convenu- chez la mère de son futur gendre, deux jours avant le mariage.

Le film est aussi middle-class que l'est Schmidt. Tout est au premier degré. On voit ce qu'il y a à voir et rien de plus.
La photo est triste, la mise en scène plate. Tout le portrait de ces villes moyennes des Etats-Unis.
Comme si souvent, dans les nominations aux Oscars, il s'agit d'un rôle ... pour Oscar. Où le flamboyant Jack Nicholson est censé être à contre-emploi dans ce rôle d'aigri, dont les seuls rapports aux autres sont des rapports d'argent (en donner ou ne pas en donner, en dépenser ou ne pas en dépenser).
Les acteurs sont bons mais ça ne suffit pas à sauver ce film très moyen.


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